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Bienvenue sur le site de la commune d’Ormoy-Villers, Ormoy-Villers et son hameau, le Petit-Villers constitue une commune située à 55 kilomètres de Paris par la voie ferrée au cœur du Pays de Valois. La commune fait partie du patrimoine du Valois, façonnée par l’histoire et influencée par l’arrivée de nombreux nouveaux habitants issus de tous les horizons. Notre village s’enrichit des idées de cette nouvelle population tout en conservant ce...
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Samedi 04 mai 2024
Ormoy-Villers
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Patrimoine

 

EGLISE SAINT-MARTIN ORMOY-VILLERS


35 clochers en Vallée de l'Automne

 

L’église possède un chœur carré à chevet plat, datant du XIIe siècle. Il correspond à l’ancienne chapelle d’un château féodal, demeure du Chevalier Colard d’Ormoy, et détruit pendant la Jacquerie* en 1358. Ce chœur fut restauré dès la fin de la Guerre de Cent ans, au XVIe, avec l’installation de fenêtres flamboyantes. De chaque côté du chœur se trouvent donc des fenêtres tréflées et au fond, à l’extérieur dans le mur oriental, apparait un triplet de petites fenêtres occultées, en plein cintre et masquées de l’intérieur par le retable. Les voûtes ont des nervures prismatiques qui se constituent sur des piliers engagés cylindriques. Des « marmousets » sculptés, apparaissent en haut de ces piliers. Sur la voûte du chœur apparaissent les blasons représentant les emblèmes des Compagnons ayant participé à la construction de l’église ainsi que les armoiries des anciens seigneurs d’Ormoy. L’un de ces blasons a été martelé sous la Révolution. La nef, lambrissée comme une partie des piliers, a été construite au XVe siècle, reprenant sûrement celle qui datait du XIIe. Un bas-côté (à droite de l’entrée) a par la suite été ajouté. Le baptistère à arcatures a été installé au XVIe siècle. L’absence de clocher pourrait être due, selon l’architecte régional, au fait qu’à l’origine il était en bois et aurait été détruit depuis. On peut apercevoir sur le sol devant la sacristie, une pierre tombale aux noms de Charle & François d Garges, fils d M… d’Ormoy Pierre d Garges. Une autre pierre tombale, portant une date : IX Aoust 1639…., et un nom …PIERRE DE GARGES VIV…D’ORMOY ET VILLERS EMMI LES CHAMPS ET VILLENEUV se trouve à l’extérieure de l’église à gauche de l’entrée. Elle pourrait être celle de Pierre de Garges, fils d’Henri, premier « de Garges » à être Seigneur d’Ormoy. D’autres pierres tombales se découvrent dans l’allée centrale et aux pieds de la Vierge dans la chapelle qui prolonge le chœur dans sa partie sud. Une dernière pierre tombale à été réemployée pour servir de marche d’accès à la sacristie. L’église est dédiée à Saint-Martin. Avant la Révolution, la cure était conférée par le prieur de Saint-Arnoult de Crépy en Valois et avait l’église de Rouville en annexe, comme en attestent les rapports du « Conseil de Fabrique » de l’église d’Ormoy. Le Petit-Villers, aujourd’hui hameau d’Ormoy, et qui s’appelait alors Villers-emmi-les-champs, possédait une église : StRémy, aussi succursale de la cure d’Ormoy
Un Christ provient d’une ancienne poutre de gloire et les deux retables repeints en marron sont du XVIIIe siècle.
La chaire, avec des éléments sculptés à la cuve et dont la rampe de l’escalier est ornée de fleurs de lys cuivrées, date de la Restauration (1816). A droite au fond de l’église un ouvrage en fer forgé et doré glorifie la « victoire de Sébastopol » par Napoléon III le 8 septembre 1855. Il encercle la statue de la « Vierge à la grappe » au XIXe siècle. Les vitraux d’origine ont été brisés lors des combats de juin 1940 et remplacés grâce à une subvention des Beaux-Arts. Le 23 avril 1877, le Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts faisait don à l’Eglise d’Ormoy, d’une copie du tableau de Giovanni Antonio BOLTRAFFIO, élève de LEONARD DE VINCI « La Vierge à l’Enfant ». L’original de ce tableau se trouve au musée du Louvre. Au-dessus de l’autel, peint par Vincent PARIS (probablement de la fin du XVIIIe) un tableau représentant l’apparition du Christ à Marguerite-Marie ALACOQUE, religieuse vénérée à PARAY LE MONIAL depuis 1670,morte en 1690, béatifiée en 1864 et canonisée en 1922
Un habitant de la commune, marin en 1940, a déposé en remerciement son col de marin pour avoir survécu à l’attaque anglaise sur MERS EL KEBIR le 6 juillet 1940. La cloche actuelle provient d’une vieille cloche fêlée, fondue en 1869. Elle se nomme SCHOLASTIQUE LUCINE et pèse 200kg. Autrefois il y avait trois cloches. Aujourd’hui, l’église porte une croix en fer forgé et un coq de cuivre qui sert de girouette.
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